D’abord, j’ai fait des femmes, elles étaient lovées sur elles mêmes.
Ensuite, j’ai voulu montrer ce qui était passage en elles et j’ai fait des portes :
des femmes creusées de portes,
des portes étroites défendues par d’inutiles gardiens,
des portes-brèches dans de hautes murailles …
portes- frontières ouvertes sur un au-delà inconnu.
Puis, autour de la porte, les architectures ont pris corps.
Ce sont elles : les citadelles.
Ici, l’inconnu qu’ouvrent leurs portes est au-dedans.
Marie Busson Sept. 2001
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